Le marché de l’emploi en 2025 connaît une évolution marquante : après plusieurs années dominées par la précarité et les contrats courts, le CDI revient au premier plan. Cette tendance s’affirme malgré un contexte économique globalement ralenti, traduisant la volonté des entreprises de stabiliser leurs équipes et de fidéliser les talents.

À retenir

• La part des recrutements en CDI atteint 43,8 % en 2025, malgré une baisse globale des embauches.

• Les entreprises privilégient la stabilité et l’attractivité pour attirer et garder les talents.

• Le marché de l’emploi reste contrasté selon les secteurs et les régions.

Une tendance forte du CDI en 2025

En 2025, la proportion des recrutements en CDI grimpe à 43,8 % des intentions d’embauche, soit une hausse de 5,5 points par rapport à 2024. Dans le même temps, le volume total d’embauches recule (2,43 millions contre 2,8 millions l’an passé), confirmant un recentrage des entreprises sur la stabilité.

Cette montée en puissance du CDI s’accompagne d’un recul des contrats courts et de l’intérim, bien que cette évolution demeure hétérogène selon les secteurs et régions.

« Le CDI s’impose à nouveau comme une valeur refuge, gage de sécurité et d’attractivité. » — Julien Morel, analyste RH.

Tableau des évolutions des types de contrats en 2024 et 2025

Les raisons du retour du CDI

Le retour en force du CDI s’explique par trois principaux facteurs :

Une stratégie de stabilité face aux incertitudes

Les entreprises cherchent à sécuriser leurs effectifs dans un contexte économique marqué par la prudence. Miser sur le CDI permet de réduire la volatilité et d’éviter une rotation excessive du personnel.

Un recentrage sur les profils qualifiés

La rareté des talents incite les employeurs à proposer un CDI afin de fidéliser les profils stratégiques. La stabilité devient un levier de compétitivité et de productivité.

Une réponse aux attentes des salariés

Les actifs expriment un besoin accru de sécurité, d’équilibre entre vie professionnelle et personnelle et de perspectives de carrière. Le CDI répond à ces nouvelles exigences.

« Le CDI est redevenu un outil d’engagement réciproque entre salarié et employeur. » — Claire Dubois, consultante en management.

Des contrastes sectoriels et régionaux sur l’emploi

Si le CDI progresse partout, des disparités apparaissent :

• Les secteurs de la santé et du service public enregistrent une hausse nette des CDI.

• La construction et le commerce, plus fragiles, maintiennent une part importante de contrats précaires.

• Géographiquement, la Bretagne et la Normandie restent dynamiques, tandis que d’autres régions subissent davantage le ralentissement économique.

« Les contrastes sectoriels montrent que le CDI progresse, mais pas de manière uniforme. » — Nicolas Perrin, économiste du travail.

👉 Pour une analyse complémentaire des tendances par type de contrat, consultez cet article sur l’évolution des contrats de travail en 2025.

Une recomposition durable du marché du travail

Le retour du CDI ne se limite pas à une simple statistique : il traduit une recomposition plus profonde du marché de l’emploi. Les entreprises repensent la gestion des carrières, intégrant :

• La digitalisation et les nouveaux métiers liés à la transformation numérique.

• L’adaptation aux attentes générationnelles, avec une demande de flexibilité accrue.

• La nécessité d’investir dans l’employabilité et la montée en compétences.

« L’avenir du marché de l’emploi repose sur une alliance entre stabilité et adaptabilité. » — Sophie Lambert, DRH dans l’industrie.

En conclusion, le CDI en 2025 retrouve une place centrale dans le marché de l’emploi français, incarnant à la fois un gage de stabilité pour les salariés et une stratégie de fidélisation pour les entreprises.

Et vous, pensez-vous que le CDI restera le contrat dominant dans les années à venir ? Partagez votre avis dans les commentaires !